"You play a good game boy, but the game is finished, now you die."

• ÂGE PHYSIQUE ; 26 ans. • ÂGE RÉEL ; 26 ans et trois mois. • DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; • ORIGINE ET NATIONALITE ; Irlandais, Anglais. • RACE ; Humain • LIEU DE RÉSIDENCE ET RANG DANS LA SOCIÉTÉ ; Londres, Dublin et campagne irlandaise. • PROFESSION ;Gardien (pour se garder et garder les gens en vie).

Notre Créateur est tout

• PSEUDO ; Mama Nowel
• ÂGE ; J'assume, j'ai pas 16 ans... J'en ai 12.
• CODE DU RÈGLEMENT ;

Spoiler:

• AVIS SUR LE FORUM ; Magnifique, actif, énorme, rien à redire.
• COMMENT TU NOUS A CONNU ? ; Merci à Neverland.
• AUTRE CHOSE A DIRE ? ; Rien du tout
• CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ;Jake Gyllenhaal

Josh Castellamino
Nicolas Hutterman
Narrateur

Darkmol

« Souffle un bon coup »
J'inspire, j'expire.
« Voilà, les jambes. »
Je les fis bouger pour les dégourdirent.
« Bon, on y va! »

Je mis ma main tremblante sur la poignée de la porte. Cette porte devait avoir plusieurs siècles, je reconnaissais un style étranger à notre époque. De l'ébène je crois, mais la nuit noire m'empêchait de le vérifier. La poignée en or et mes mains moites ne faisaient bon ménage et je laissais une grosse trace après mon passage. La porte grinça en s’ouvrant et je pus voir un long corridor. Je fis quelques pas à l’intérieur faisant craquer le parquet. Je rangeais les clés que j’avais utilisées quelques minutes plus tôt. Mes mains tremblaient comme des feuilles un jour de tempête, j’étais très nerveux et fébrile. Nick était parti hier pour Londres et m’avais confié sa maison en pleine campagne. La famille Hutterman était très riche, et moi très pauvre. J’avais décidé de voler un maximum de trucs cette nuit et de m’enfuir à jamais. J’enverrais une pension alimentaire à ma fille et vivrais comme un roi en Chine, à bécoter des tas de femmes. Ma vraie femme, celle à qui j’avais dit oui, m’attendait certainement mais je ne rentrerais. J’espérais qu’Annabeth aurais une vie simple en dépit de la casse-noisette qu’étais Catherine. Je piétinais un tapis d’Orient mais n’osais enlever mes chaussures de peur de devoir partir précipitamment.
Je sais que je ne suis pas gentil, mais on ne choisis pas. Nico est quelqu’un de très mystérieux, pas très sympathique mais pas très méchant. Il mène une petite existence tranquille dans son château tandis que je me les pèle dans ma cabane. Riche à ne pas en douter. Séduisant et intelligent, je ne saurais le décrire précisément. Grand et fort, homme parfait ? Je ne crois pas. Il cache un lourd passé, j’en suis sur. Il dit qu’il est parti pour la capitale anglaise pour son boulot, et quel boulot ? Je ne sais pas. Trop évasif sur lui-même et sur son passé ce mec.

Je soufflais profondément et arriva dans la salle à manger. Evidemment, la table n’était pas mise, rien à prendre ici. Pourtant, je sais bien qu’avant la fin de la nuit, mon sac serait bien rempli ! Je fis un détour par la cuisine pour prendre des couteaux en or ou en argent et piquant une part de gâteau au chocolat. Délicieux. Je continuais mon fou vol, chopant ici et là des choses plus ou moins rares. Ca commençait à faire lourd et je m’en allais déposer les petites –ou pas- choses que j’avais emportées dans mon 4x4. Je revins avec le sac vide et montait à l’étage. Autant le rez-de-chaussée était grandiloque et très snob, autant l’étage était simple. Je fis quelques pas, pas de grincement. J’arrivais dans le seuil de la porte de la chambre de mon seul ami. J’eus un petit moment d’hésitation : j’allais vraiment commettre l’irréparable. Ne devrais-je pas plutôt aller chercher tout les objets et les reposer ? Puis m’expliquer avec Nicolas et m’excuser ? Mes yeux se posèrent sur son Macintosh et mes doutes s’envolèrent : Annabeth en voulait un depuis longtemps et Dieu seul sait que nous ne pouvions pas nous permettre d’en acheter un. Je l’embarquais avec le reste et m’arrêtais sur sa bibliothèque. Très remplie, elle débordait de livres et de CDs. Sur chaque rainure, un nom de temps en temps différent. « Nicolay Barnabé Hutterman », « Nicholas Barthélémy Hutterman » ou encore « Leanne Marie-France Hutterman » ou « Leah Molly Hutterman ». Toujours les mêmes initiales. A la toute fin, « Nicolas Benjamin Hutterman ». Un livre et un CD par personne, je compris en voyant deux fois son nom. Je m’emparais de son livre.

Août 1994
Bonjour chère journal,
Comme le souhaite Maman, je dois faire un journal, comme tous mes prédésses prédcc prédécesseurs. Je trouve cela barband barbant, une pages page par mois ! Je fait fais les jolies lettres k’el qu’elle m’a appris à faire, pour lui faire plaisir. Il faut dire que je suis compliqué, comme garçon, nom non ? […]

Donc Nicolas tenait un journal. Je rangeais le livre après avoir feuilleté quelques pages. Je pris à la place le DVD et le rentrais dans la machin Phillips. Le grand écran plasma afficha le visage d’une femme, aux traits tirés. Je m’assis sur son lit, presque émerveillé par sa beauté. J’appuyais sur play et la vidéo commença.


Hein que oui, il est beau le petit bébé ?

La femme tenait l’enfant à peine né avec une délicatesse hors du commun. L’enfant avait des yeux bleus foncés et un air sérieux. Puis, il inspira et se mit à crier. La femme le gardait quand même tout près de son visage, grand sourire béat aux lèvres. La caméra bougeait un peu mais on n’avait pas de mal à suivre. Elle jouait avec les petits doigts boudinés du bébé, faisant la sourde oreille à son cri démentiel. Elle releva le bout du nez vers l’objectif et dit :

Voilà Nicolas Benjamin Hutterman, le descendant direct de Nicolas Benjamin Hunterman.

Elle lui toucha le bout du nez avec un sourire.

Il commencera à tenir ce journal dans dix ans à compter de ce jour, soit le deuxième jour d’Août dix neuf cent quatre vingt quatorze.

L’image se brouille. L’homme appuie sur avance rapide et arrive dix ans plus tard.
Un jeune enfant d’à peine dix ans fait face à l’objectif. Ses cheveux noirs de jais lui tombent sur le front dans un désordre impossible, ses yeux bleus fixent l’objectif avec un grand sourire. Il doit lui manquer plusieurs dents, remplacées par des trous.

Salut !

Il commence à rire. Aaah la jeunesse.

Je suis Nicolas Benjamin Hutterman, le dernier héritier des Hutterman ! Tout d’abord, mes parents m’on conseiller de parler de la famille, de ma situation et surtout d’un résumé de ma vie jusque là. C’est nul. Déjà que je dois écrire un journal…

Il lève les yeux au ciel en une petite mimique très mignonne et son sourire revient.

Donc voilà :
« Les Hutterman sont une grande famille. Très riches, ils possèdent plusieurs terres à divers endroits du globe. Tout d’abord, Nicolas Benjamin Hunterman se maria avec Léonore Madeleine Guggenheim avec qui il eut trois garçons et deux filles. La famille acheta un manoir en campagne irlandaise et y vécut longtemps. Bientôt, la famille regroupa les cousins, les beaux-pères, les belles-mères et somme tout la famille. Essentiellement composée de voyous, de mafieux et de malfrats, la famille est très réputée pour ses services de mercenaire jusqu’en 1549. A partir du premier mai de cette date, elle se referme en Irlande du Sud et vit une existence très tranquille d’honnête vignerons. Cette famille se reclus sur elle-même. On entend parler d’elle que dans les vieux écrits.

« En 1789, ils participent à la prise de la Bastille sous le commandement de Nicolatze. C’est notamment grâce à lui, que maintenant la République s’est instaurée en France. Les Huntterman se retirent de la circulation mais continuent à participer à tous les moments importants du développement de l’Humanité. Ils finissent, vers le début du vingtième siècle à s’installer à Londres et en campagne anglaise. »

Il finit de lire le papier qu’il tenait pendant tout son discours et se tourne vers la caméra avec un sourire éclatant.

Je n’ai pas le droit de tout dire. En plus, je vais pouvoir faire des montages des vidéos du manoir, trop cool!

La vidéo se brouille et l’homme recommence son manège.
Cette fois, ce n’est pas un journal de bord, mais bien un montage dont parlait l’enfant.

Il a un sac sur l’épaule et ouvre la porte du manoir avec les clés qui sont dans le sac de l’homme. Elles scintillent un instant dans le coucher de soleil orange et il rentre dans le corridor. La caméra d’extérieure laisse place à celle de ce long couloir où l’on voit l’enfant enlever ses chaussures et poser son sac. Le parquet craque quand il marche et il appelle tranquillement ses parents, aucune réponse. Il arrive dans le salon, un peu effrayé. Le soleil s’est couché, il fait noir. Seule une bougie est allumée, au coin de la pièce. Quelqu’un la souffle. Le son est d’une qualité extrême et l’homme entend une respiration saccadée. Puis deux, puis trois. Bientôt, dix respirations saccadées se font entendre. Avec horreur, le voleur découvre une meute de loup devant le pauvre Nicolas Hutterman.
Sans se soucier le moins du monde, il s’approche de celui du milieu, un énorme chocolat, et le gratte entre les oreilles. Les autres repartent sauf un. Un noir. L’enfant s’approche lentement, il retient ses larmes. Il pose délicatement sa main sur le museau du loup et fonds en larme.

CRAAAC
Un craquement se fait entendre. Je cours et voit que mon sac contenant le Mac est tombé. Je soupire et le voit tout cassé. Avec un dépit évident, je le repose sur le bureau et continue de regarder l’écran.

L’image a complètement changé. Maintenant, l’enfant serre dans ses bras un grand homme brun et une femme aux cheveux châtains. La séquence suivante montre la porte de la cuisine qui bouge sur ses gonds. BOUM. BOU-BOUM ! Puis un long râle suivit d’un hurlement de loup. L’Hutterman et les deux adultes disparaissent dans l’ombre de la pièce, alors qu’ils étaient quelques minutes plus tôt dans le rayon lunaire. Quand il montre le seuil de la cuisine, il y a les deux loups de tout à l’heure avec l’enfant. Plus d’adultes.

Souvent je fais peur aux enfants,
Vous ne me voyez pas, et pourtant
Je suis très effrayant.
Soyez méfiant chantonnai la voix derrière la porte.

Les loups grognent et l’enfant sanglote. Il s’enfuit en courant tandis que les loups se jettent sur la porte.


La vidéo se brouille pour laisser place à Nicolas, de longues années plus tard.
J’ai maintenant vingt six ans. Même dans les dernières minutes de la vie des mes parents, je n’ai su les satisfaire.

Il se prend la tête entre les mains et s’arrache des cheveux par poignées. Ses yeux sont injectés de sang. L’homme prend peur.

Pourquoi je ne suis pas comme eux ? Pourquoi ? Je… C’est pas cool d’avoir des poils mais ça l’est encore moins de ne pouvoir rien faire. Je reviens ici de temps en temps pour revoir ces images, encore et encore. Je n’ai pas pu... Je n’ai pas pu…

Il commence à sangloter.

Je les tuerais tous. Foi de Hutterman, je tuerais tout les vampires.

La vidéo se brouille, cette fois définitivement.

Ouaaah.
Il est dingue Nico. Je reviens en arrière, au moment où il est encore lucide et le détaille pour la première fois. Ses cheveux noirs sont ébouriffés, ils partent dans tout les sens. Ses yeux bleus profonds sont perdus, alors que normalement, ils brillent de raison. Sa mâchoire carrée est inévitablement débloquée, comme si il mangeait quelque chose. Sa chemise noire entrouverte montre des muscles saillants. Il me fait peur.
Je me relève de son lit, prends le CD, le mets dans sa pochette et vais le reposer. Alors que je me tournais vers mon sac, j’entraperçois une tignasse brune puis le noir complet. Dans mon esprit résonne les mots « On ne se mêle pas des affaires des autres, Jack » puis le néant.

Nan mais quel idiot ! Que fait-il chez moi, si tard ? Tiens, je l’ai bien assommé, j’espère qu’il s’en souviendra.

Bienvenue à toi Nicolas!
Alors, avant de dire quoi que ce soit d'autre je dois te prévenir que Shadly Hollow est en HIATUS. L'administration travaille actuellement sur un nouveau forum qui n'aura pas subis de crises de départ instantané...L'adresse sera envoyé lorsqu'il sera terminé (fin de semaine, début de la semaine prochaine au plus tard je pense! ) et tu pourras rejouer ton personnage. Garde bien ta fiche, tu n'aurais sans doute pas énormément à changer =)

A bientôt!