| | | " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
Zachary O'Brien
Humain Libre
Messages : 123
Date d'inscription : 16/01/2010
« Je te vois »
▌Rang: humain
▌Pouvoir spécial: emmerde son monde et ne s'en rend même pas compte...
▌Relationship's:
![" chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] ![" chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Sam 16 Jan - 23:04 | |
| O'BRIEN KIANAN ZACHARY . ![" chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Dd1f2q](https://2img.net/h/oi28.tinypic.com/dd1f2q.png)
Hayden Christensen─ ©Jackspirit
|
• • « – Can I see your identity card, please ? ; » .
► ÂGE PHYSIQUE : 19 ans
► ÂGE RÉEL : 19 aussi lol
► DATE & LIEU DE NAISSANCE : le 7 juillet 1990 à Tullamore en Irlande
► NATIONALITE/ORIGINE : Irlandaise avec un brin de sang espagnol
► RACE : humain
► LIEU DE RESIDENCE : Londres
► RANG DANS LA SOCIETE : très aisé
► PROFESSION : journaliste au Cherry's Time
• • « – I want know your real identity, darling ! ; » . ► VOTRE PSEUDO/PRENOM : En dehors du forum ; surnom ou autre. Marion/Dic/analya/Crys ► VOTRE AGE : bientôt 17 printemps  ► COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SH ? : Par Aleksei ^^ ► QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ? : A propos du design, du contexte, de l'organisation, etc. Des remarques à faire ? génial, trop beau *-* contexte comme je les aime =)) c'est pour ça que je me suis inscrite lol ► CODE DU REGLEMENT :- Spoiler:
Ok par Asher
► CELEBRITE SUR L'AVATAR : Hayden Christensen *o* ► TAUX DE PRESENCE : 6 jours sur 7 ^^ parfois moins ► AUTRE CHOSE A DIRE ? : naaaan
|
• • « – You look like.. Euh ? ; » . ► DEscriptION PHYSIQUE : Minimum 10 lignes. Ce qui est sur et certain lorsque l’on regarde Zachary, c’est qu’il ne tient que très peu de sa mère. Cette dernière était une jolie blonde aux yeux d’un noir d’encre, à la peau hâlée et aux airs efflanqués. Lui est grand, et ce n’est pas peu dire. Avec son un mètre quatre vingt trois et ses soixante-seize kilos, il dépasse la majeur parti de ses amis. Grand, certes mais pourtant pas large. Il n’est pas très musclé, même si ce qu’il a est déjà largement suffisant pour faire mal. Il a les yeux très bleus et brillants, et il paraît que lorsqu’on les regarde bien, on peut voir des petites bulles pétillantes incrustées dedans, comme le champagne. Surmontés de sourcils broussailleux, ce regard ne manquera surement pas de vous envoûtez, le jour où vous tombez dedans. Et cette peau claire à l’apparente douceur vous donnera envie de la frôler, de passer vos doigts dans la chevelure châtain-clair en bataille. Même s’il est du genre soigné, il y a des jours comme ça où on a pas le temps, et dans ces cas là vous pourrez le voir avec quelques poils aux mentons, ce qui n’enlève rien de son charme. Un petit détail, tout de fois. Il a un tatouage sur l’épaule gauche. L’idéogramme chinois du Yin-Yang qu’il s’est fait faire lorsqu’il est retourné à Tullamore pour l’enterrement de sa mère. Ne me demandez pas pourquoi il a fait ça, il l’ignore lui même. Sur le coup, il avait peut être besoin de penser à autre chose et cette boutique de tatouage est tombée au moment opportun, voilà tout… ► STYLE VESTIMENTAIRE : Chemise, pantalons droits. C’est sans doute avec ce genre de vêtements que vous verrez le plus notre ami. Et des vêtements de luxe, en plus. Armani, Chanel, Dior (…). Il en a les moyens alors pourquoi se les refuser ? Il reste même d’un style plutôt simple, préférant la discrétion au voyant. Chic, simple, soigné et sobre. Après tout il est journaliste, et vu le nombre de personnes qu’il se doit de rencontrer, il a intérêt à faire bonne impression. Le premier regard avant tout. ► DEscriptION MORALE: Minimum 15 lignes. Les principaux atouts du jeune homme sont sa loyauté et son élégance. C’est une personne généralement joyeuse et bavarde, sympathique oui, mais pas avec n’importe qui… et même avec très peu de personne, en fait. Il ne parle qu’aux gens qu’il apprécie, ignorant royalement le reste du monde grâce à son je-m’en-foutisme à toute épreuve. Et s’il ne vous ignore pas et qu’il ne vous aime pas non plus, alors préparez-vous à recevoir une pluie de sarcasmes. Une vraie langue de vipère, mais il lui arrive de se laisser facilement démonter. Il manque souvent de confiance malgré ses airs sûr de lui. C’est pourtant un habile, et il arrive très vite à savoir ce que pense les autres et à leur soutirer des informations lorsque besoin est. Un brin lunatique, notre cher ami peut aussi se montrer parfois un peu égoïste, individualiste et extrêmement impatient, même s’i l lui arrive d’intervenir souvent sans hésitation dans les problèmes des autres. Et si vous lui demandez un service, vous le verrez peut être grogner, rouspéter, se plaindre… sachez qu’il le fera, quel que soit la demande. Lorsqu’on obtient sa confiance c’est une personne sur laquelle on peut compter.
Il a tendance à piétiner ceux qui se trouvent sur son chemin, car il a horreur de se sentir bridé. Inutile donc de chercher à lui donner des conseils, car il les écoute rarement. Que ce soit en amour ou dans tout ce qu’il entreprend, Zachary est quelqu’un de très changeant. Il adore la nouveauté et se lasse vite des choses qu’il possède. Mais lorsqu’il commence quelque chose il le finit toujours, et lorsqu’il échoue il recommence avec le même acharnement et la même endurance. Une chose cependant qu’il a bien du mal à supporter, c’est la solitude. Il ne peut être seul que dans une bibliothèque, en compagnie des livres. En dehors, c’est un extraverti qui a besoin des autres et des foules, d’être entouré et de se sentir à la fois libre et assuré.
► GOÛTS : Minimum 5 lignes. Bien qu’il soit relativement riche, notre journaliste possède des goûts qui restent très modestes. Comme la plupart des gens de notre époque, il aime fumer, boire de l’alcool (parfois même un peu trop), faire la fêtes et toutes ses autres distractions semblables aux autres humains de son âge. Il aime la pluie, préférant d’ailleurs le froid à la chaleur. S’il devait aller vivre quelque part ce ne serait certainement pas dans le sud, mais plutôt en Norvège ou en Suède, même si à ses yeux aucun pays ne vaut l’Irlande. Il aime le silence des bibliothèques dans lequel il pourrait s’enfermer des heures durant, faire du lèche-vitrine lorsque le temps ne se prête à rien d’autre, la farniente lorsque les températures augmentent. Il aime les fêtes foraines pleines de couleurs vives, regarder les lampadaires de sa rue la nuit et les étoiles lorsque celles ci sont visibles. Il adore faire plaisir aux gens qu’il a dans le cœur, même si ce ne sont la plupart du temps que de petites attentions qui restent discrètes. Il aime le calme, mais il en sature vite et il lui arrive alors de chercher la petite bête pour mettre de l’action. Et quand ce sont les autres qui viennent lui chercher des noises, c’est avec plaisir qu’il plonge dans la bagarre. Ce qui compte sans doute le plus pour lui, cependant, c’est la reconnaissance des autres à son égard. Il aime être apprécié de ceux qu’il aime, c’est presque un besoin essentiel. Niveau alimentaire je dirais qu'il n'a là rien d'anormal. Il n'est pas spécialement fan de macdo et fait attention à sa ligne, mais il lui arrive aussi parfois de se faire des repas tout sauf équilibré. Et puis lorsqu'il est sur un dossier, pour son travail, c'est limite s'il n'oublie pas de se nourrir. C'est une des rares personnes à ne pas sentir la faim, où alors seulement après avoir sauté trois repas. Ce n'est franchement pas un gastronome, et il mange plus pour se nourrir que pour déguster... Pas le temps ! • • « – Tell me more about you & your past ! ; » . ► FAMILLE: Description des membres de la famille, explication des relations, etc. Ma seule famille jusqu'à maintenant fut ma mère. April Manderson O’Brien. Elle était très affective et a toujours voulu le meilleur possible pour moi. Elle avait cependant une sensibilité extrême qui fit qu’elle ne supporta pas la mort de mon beau-père et de ma demi-sœur dans un accident de voiture. Elle tint trois mois de plus qu’eux avant de se suicider… Résultat : ma famille aujourd’hui est totalement inexistante. J’ai peut-être des cousins, des cousines, mais dans ce cas ils ne se sont jamais manifestés et je n’ai absolument aucune envie d’avoir un lien quelconque avec eux. Les uniques personnes que je puisses espérer avoir pour famille dans le futur sont les loups-garous… ► HISTOIRE : Vous voulez vraiment que je vous raconte mon histoire ? Moi, j’ai pas l’habitude d’écrire ce genre de truc, il est fort possible que je m’y prenne mal, parce que vous voyez, je suis plus habitué à critiquer l’histoire des autres que la mienne, après tout c’est ça mon job ! … Et puis j’ai que 19 ans. 19 ans, c’est déjà beaucoup, et à la fois très peu. Ma vie pourrait en remplir deux autres toutes aussi courtes.
Ça me fait bizarre de lire ce que j’écris, à m’entendre on dirait que je vais bientôt mourir. Quoique je n’en ai nullement l’intention. Ce genre de récit, ça conviendrait quand même bien pour un testament, vous ne trouvez pas ? Enfin bref, je ne suis pas là pour blablater sur mes réflexions très « philosophiques », je pense avoir suffisamment vécu pour vous donner à lire un bon morceau. Commençons.
Je suis né à Tullamore, une petite ville tranquille au centre de l’Irlande. Tulach Mhór en Irlandais. Tue-la-mort pour les gosses de banlieue. Et des gosses de banlieues, y’en avait pas mal dans la rue où je vivais. Ma mère n’a jamais fait parti des plus riches personnes. C’était une couseuse de boutons dans la boutique à chapeau Bowler&Co, à deux pas de la maison. Quand je parle de maison, je veux dire bien sur dire le trois pièces où nous vivions tous les deux, ma mère : April et moi, avec les murs blanc cassé, le lavabo qui fuyait, les lits grinçants sous le toit en tuiles grises. Bruyante lorsqu’il pleuvait, froide l’hiver et suffocante l’été. Ma mère était humaine, je suppose que mon père biologique aussi. Pour la première, j’en suis sûre, mais pour le second, je n’ai jamais eut l’occasion de le vérifier, pour la simple et bonne raison que je ne l’ai jamais vu. J’ai eut un père lorsque ma mère s’est mariée. Mais nous en reparlerons plus tard.
J’ai donc grandi dans la banlieue nord de Tue-la-Mort. Autant dire que par chez moi, il fallait rivaliser d’audace et de ruses pour s’intégrer. Dès la naissance, les enfants se voyaient face à deux possibilités. Entrer dans un gang, jouer la racaille devant l’entrée des écoles, vendre de la coke_ et je vous assure que la plupart des personnes qui en achètent ne sont pas celles que l’ont croit_ gagner un peu d’argent pour assurer les fins de mois et se payer des bières entre amis. Sniffer les restes de drogue. Respecter la hiérarchie. Apprendre à se débrouiller, apprendre à se battre, apprendre à tricher. Apprendre à crever.
Ou alors faire tranquillement ses études en sachant que par la suite, il faudrait galérer pour trouver un emploi, parce que dans la banlieue Nord, personne n’est assez riche pour se payer des études supérieures, et si quelqu’un trouvait un travail avec seulement un bac voir un brevet en poche, c’était le chanceux du siècle. On n’obtenait pas de bourses là où j’habitais. Ce genre de chose nous était refusé parce qu’aux yeux du monde nous n’avions jamais rien fait pour nous en sortir... On pouvait par la suite servir de punching-ball aux membres de gang, plonger dans la drogue et l’acheter à ses bourreaux. Trouver finalement un travail dans un des fast-food environnants, avoir une femme parmi les autres caissières, faire des enfants et se racheter un logement dans la banlieue Nord de Tullamore pour que les enfants puissent vivre la même vie et se faire casser la gueule à chaque fois qu’ils mettraient le nez dehors…
Charmant.
Inutile de vous dire que j’ai choisi la première option. J’ai accepté de me faire piétiner jusqu’à l’âge de sept ans, et lorsque mes hormones se sont mis en fonction, j’ai décidé d’inverser les rôles.
Intégrer une bande à Tue-la-Mort, ce n’est pas une chose facile. Il y a les épreuves de passages, les bagarres et finalement, on devient le « p’tit dernier ». Moi j’ai dût accepter de faire les trucs les plus avilissants durant plusieurs mois avant qu’on ne me trouve un remplaçant. J’en ai bavé, mais mes efforts ont porté leurs fruits. J’ai même réussi à gravir les échelons. Non pas ceux de la société, mais ceux du pouvoir. On réalise mal à quel point les gangs ont de l’influence sur les villes qu’ils squattent. Le gang de la banlieue nord comptait environ 70 membres, dispersés en 30 bandes de divers effectifs. Dans la rue où j’habitais, je fréquentais tous les jours douze d’entre eux, et je réalisais des coups parfois énormes. Ça rapportait gros. Voilà pourquoi nous étions si nombreux. Et ces soixante dix cerveaux obéissaient à un seul esprit. Nous étions impossibles à arrêter, nous prenions le contrôle de la ville entière. Comme pour les jeux-vidéos, il fallait se battre pour augmenter et monter d’un cran de plus dans la hiérarchie. La moindre augmentation se négociait dans le sang. A douze ans, j’étais devenu le Troisième. Je dirigeais deux bandes, sur plus de trois kilomètres à la ronde.
Dernière édition par Zachary O'Brien le Mer 20 Jan - 14:08, édité 18 fois | |
|  | | Zachary O'Brien
Humain Libre
Messages : 123
Date d'inscription : 16/01/2010
« Je te vois »
▌Rang: humain
▌Pouvoir spécial: emmerde son monde et ne s'en rend même pas compte...
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Sam 16 Jan - 23:09 | |
| J’avais treize ans quand ma mère a rencontré son prince charmant. Le vrai cette fois, pas celui qui se tira une balle à ma naissance. Non, je vous parle de celui qui l’arracha à Tullamore, celui qu’elle rencontra dans sa boutique et dont elle ne cessa de me parler pendant des jours. Un grand homme aux yeux noirs ornés de sourcils épais, aux cheveux auburn qui s’enroulaient en boucles épaisses jusqu’à ses oreilles. Il aurait put être beau s’il avait appris à sourire, mais ce genre de chose n’était possible qu’en présence d’April. Ils s’épousèrent au bout d’un an. Le jour du mariage fut la première fois où je le rencontrais. Il avait en effet du mal à accepter que ma mère ait eut quelqu’un d’autre, avant lui. J’en étais la preuve flagrante, et comme une tâche comme cherche à effacer, il faisait tout son possible pour m’ignorer. Je ne le lui reproche pas. On est parfois égoïste sans s’en rendre compte, même si à mon avis, lui en était parfaitement conscient.
Après ça il a emmené ma mère à Cambridge, et moi avec, malgré ses nombreuses réticences. Elle avait mit les points sur les i dès le début. C’était moi et elle, ou personne. Heureusement pour nous deux, il l’aimait suffisamment et finit par supporter ma présence.
Cambridge était très différente de Tullamore. Plus grande, plus riche. Moins austère, moins amusante aussi. La vie y était plus monotone, plus cadrée, plus sérieuse. Les meneurs de gangs étaient envoyés en maison de correction, parfois même en prison. C’était la ville des bourges, et Tullamore me paraissait soudain une ville d’indigènes ! La maison était de grand luxe. Femmes de ménage, cuisinières, majordomes, jardiniers. Je n’avais pas atterri chez un riche de première catégorie. C’était le must, le nec plus ultra du bourgeois ! Je n’ai jamais eut l’autorisation de visiter toutes les pièces, et même si l’envie m’en démangeait je n’ai jamais désobéi à cette règle. J’ai d’ailleurs vite appris à ne plus désobéir tout court. Cet homme que je devais appeler « père » n’était pas des plus tendres, je l’ai compris à mes dépens. Il me permit cependant de respirer le même air que lui, le temps que je finisse mes études en école privée_ parce qu’il ne connaissait que ça_ et que j’obtienne le bac de justesse. Après ça je dus partir à Londres pour faire mes études de journalisme et il eut comme un ravissement chez lui durant les quelques mois qui précédèrent mon départ. Pour la première fois, il me prêta une oreille attentive et m’aida. Il alla acheter tout ce qui me manquait pour vivre en appart et m’assista pour faire mes valises.
C’est étrange, mais le jour où je sus que je voulais devenir journaliste, je savais exactement de quoi allait parler mon premier article de presse. Mon sujet y figurerait en bonne place : MATHIAS JONATHAN O’BRIEN : LE CONNARD DE PREMIERE QUI M’A FOUTU A LA PORTE LE JOUR DE MES 18 ANS.
Je jubilais à l’idée de ce que j’allais écrire, raturer et publier. J’allais l’enfoncer dans l’impopularité, le disqualifier, le détruire comme il avait détruit ma vie, à moi. Enfin quoi !! Je suis sur qu’avec un an ou deux de plus à Tullamore je serais devenu Second puis Leader. A mes 18 ans j’aurais été en prison et j’aurais put tranquillement finir grâce à une overdose de cocaïne. Je n’étais pas né pour devenir riche ! J’en avais tellement manqué dans mon enfance que les billets de 500 quotidiens me montaient à la tête avec une rapidité époustouflante. J’étais devenu aussi bourge que ce crétin que je haïssais en silence en fumant de l’herbe dans sa pelouse.
Je n’achevais jamais mes études. Il paraît que j’avais un talent pour ruiner les gens, alors j’obtins facilement un job dans un magazine people qui me payait plutôt minablement. Heureusement pour moi j’avais un père aimant qui décida de se balancer dans un fossé avec ma mère et ma petite demi-sœur (dont j’avais jusque là ignoré l’existence). La fillette de trois mois aux jolies boucles blondes et l’homme de quarante quatre ans, directeur d’entreprise, moururent sur le coup. Ma mère se transforma en loque. Elle tomba dans la dépression, refusant de s’alimenter. Je renvoyai les majordomes, les jardiniers, les femmes de ménages et j’investis dans une aide à domicile qui prit soin d’elle avant qu’elle ne se suicide trois mois plus tard. J’héritais donc entièrement de la fortune de mon père. J’étais le seul successeur, ce qui combla plus que largement mon manque d’argent. Dommage, je ne pouvais plus écrire d’articles sur lui, puisqu’il n’était plus là pour renvoyer les coups. J’aurais pourtant eut beaucoup de chose à écrire sur sa petite personne…
Ma mère et ma demi-sœur furent enterrées au cimetière de Tullamore. J’insistais pour que le mari O’Brien reste en Angleterre.
Ils n’ont jamais été faits pour être ensemble, selon mon point de vue.
J’ai eut 19 ans et un appart dans un des quartiers les plus huppés de la capitale. La vie a Londres, c’est une vie à 100 à l’heure, partagée entre la bière, les boîtes de nuit, les filles et le boulot. Non, rectification. La vie à Londres ce n’est pas une vie. J’ai eut tort de dire ça. J’ai cru que jamais rien n’arriverait à me sortir de cette bouillasse dans laquelle je m’empêtrais…
Et puis il y a eut les loups-garous. Ça, je dois vous en parler, parce que même en considérant le temps qu’il me reste à vivre, ce sera sans doute une des parties les plus importantes de ma vie. Je les ai rencontrés par hasard, en fait. Et ils me fascinent. C’est tout simple. Les enfants de la lune sont des êtres vraiment intéressants. Gentils, un peu bourrus… j’ai l’impression qu’ils ne me prennent pas souvent au sérieux, parfois je me demande même si nous avons la même logique, eux et moi. Surement pas. En tout cas, je les héberge et ça n’a pas l’air de leur déplaire. Leur alpha m’a même promis une place parmi eux, un jour. Un jour, mais quand ? Je ne sais pas, je n’ai pas l’intention de pousser ma demande plus loin, dès fois qu’il revienne sur sa promesse. J’espère bien qu’il la tiendra, sinon je ne me gênerais pas pour la lui rappeler ! C’est bizarre à dire. J’ai l’impression d’avoir passer ma vie à attendre qu’il se passe ce genre de choses. Maintenant que mon heure est arrivée, je n’ai pas l’intention de louper le coche. On n’a qu’une chance. J’espère bien être parvenu à saisir la mienne. | |
| | | | Zachary O'Brien
Humain Libre
Messages : 123
Date d'inscription : 16/01/2010
« Je te vois »
▌Rang: humain
▌Pouvoir spécial: emmerde son monde et ne s'en rend même pas compte...
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 14:09 | |
| désolé du double post, juste pour signaler que j'ai terminé ma fiche  si quelque chose ne va pas je change immédiatement | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 15:23 | |
| Un humaiiin !!!  Bienvenue à toi |
| | | | Asher L. Blackstone
VAMPIRE MASTER ▬
I'M NOT A HERO
Messages : 1255
Date d'inscription : 25/12/2009
« Je te vois »
▌Rang: Maître Vampire de Londres -et de Shadly Hollow. Au moindre problème, laissez un message après le « Pitié ne me tuez pas ! »
▌Pouvoir spécial: Retour de pouvoir, je peux blesser à distance en retournant le pouvoir de quelqu'un contre lui.
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 18:42 | |
| | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 18:44 | |
| voyons, voyons, cet humain est à moi ! - Spoiler:
au moins jusqu'à ce qu'il m'ait couché sur son testament 
bienvenue petit homme  |
| | | | Zane Auburn
Werewolf & Pomme de Sang Pleasure in pain
Messages : 138
Date d'inscription : 09/01/2010
Localisation : Si vous me connaissez, vous devinerez (a)
« Je te vois »
▌Rang:
▌Pouvoir spécial: Lycanthropie
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 18:46 | |
| Papa poule et intéressé ?  Bienvenue petit humain, et amuse-toi bien ici (oui je suis très... généreux en câlin xD)
| |
| | | | Zachary O'Brien
Humain Libre
Messages : 123
Date d'inscription : 16/01/2010
« Je te vois »
▌Rang: humain
▌Pouvoir spécial: emmerde son monde et ne s'en rend même pas compte...
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 18:52 | |
|
Dernière édition par Zachary O'Brien le Mer 20 Jan - 18:54, édité 1 fois | |
| | | | Nils Lambert
« A taste of Luxury »
Pomme de sang et de sexe de Lucian
Messages : 232
Date d'inscription : 12/01/2010
Age : 34
« Je te vois »
▌Rang:
▌Pouvoir spécial: Le pouvoir de me camer plus vite que mon ombre
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 18:52 | |
| T'es en manque de calins Zanou?  Bienvenue ici  Dis donc, ce forum défie toutes les tendances, les vampires sont limites en infériorité numérique xD Vive les humains! Amuse toi bien | |
| | | | Zane Auburn
Werewolf & Pomme de Sang Pleasure in pain
Messages : 138
Date d'inscription : 09/01/2010
Localisation : Si vous me connaissez, vous devinerez (a)
« Je te vois »
▌Rang:
▌Pouvoir spécial: Lycanthropie
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 19:06 | |
| Pas que le poil  ![" chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] 2d6kxsy](https://2img.net/h/oi48.tinypic.com/2d6kxsy.jpg) * profite du câlin de Zach* Ahum, je suis encore plus doux sous ma forme lupine *-* Toujours Nilsou, tu me connais Oui c'est clair xD.... Mais ça change, pis les loups sont souvent délaissés, pauvre de nous !
| |
| | | | Lucian A. Weaver
Me, Myself & I
Messages : 412
Date d'inscription : 12/01/2010
Age : 39
« Je te vois »
▌Rang:
▌Pouvoir spécial: Aucun
▌Relationship's:
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] Mer 20 Jan - 19:18 | |
|  Que de câlins (et de léchouilles) par ici ! Je sens que ça va mal finir... (Hayden  ) Roh Ash, retiens ta pomme ! xD Regarde c'pas dur... Nils, au pied !  | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] | |
| |
| | | | | | " chacun a en lui un petit monstre à nourrir " Madeleine Ferron [OK] | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil 
