Shadly Hollow
Bonjour à tous. <br><br>Le forum ayant subit un coup des plus dur suite au départ de nombreux membres –disposant entre autre de postes importants, Shadly Hollow refait peau neuve. Nous comptons repartir de zéro, en modifiant un peu le contexte pour le rendre plus actuel. L’opération prendra un peu de temps, mais si vous souhaitez continuer l’aventure en notre compagnie, envoyez un mail à l’adresse suivante : toxiic-sicilian@hotmail.fr En précisant votre pseudo dans l’invitation. Il est fort probable que vous ayez à mettre à jour votre personnage, tout comme nous mettrons les nôtre à jour, mais ce n’est pas une certitude. <br><br>A bientôt sur Shadly Hollow =)<br>Asher & Natasia.
Shadly Hollow
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 Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]

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Poppy A. Hamilton
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Poppy A. Hamilton


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MessageSujet: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeJeu 11 Fév - 18:54

HAMILTON POPPY AVALON
.


Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Dakotaf03
Dakota Fanning ¬¬¬¬─ ¬¬©E&DP



    • • « – Can I see your identity card, please ? ; »
    .

    ► ÂGE PHYSIQUE : une quizaine d’années
    ► ÂGE RÉEL : 84 ans
    ► DATE & LIEU DE NAISSANCE : le 15 décembre 1926 dans un village d’Autriche
    ► NATIONALITE/ORIGINE : autrichienne
    ► RACE : vampire
    ► LIEU DE RESIDENCE : Londres
    ► RANG DANS LA SOCIETE : Vampire noble, normal, loup-garou alpha, etc. simple vampire
    ► PROFESSION : Facultatif. squatteuse d’appart’ professionnelle ça compte ? (a)


    • • « – I want know your real identity, darling ! ; »
    .


    ► VOTRE PSEUDO/PRENOM : En dehors du forum ; surnom ou autre. La Madame Patate xD
    ► VOTRE AGE : bientôt 17 ans ^^
    ► COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SH ? : Par Alekseï et sa meute *-*
    ► QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ? : A propos du design, du contexte, de l'organisation, etc. Des remarques à faire ? le design est a tué <3<3<3
    ► CODE DU REGLEMENT : Allez voir dans le règlement pour les trouver. A mettre en 'spoiler' s'il vous plait.
    Spoiler:
    ► CELEBRITE SUR L'AVATAR : Dakota Fanning
    ► TAUX DE PRESENCE : 7jours sur 7 si tout va bien  parfois moins ^^
    ► AUTRE CHOSE A DIRE ? : naaan <3



• • « – Tell me a story ; »
.

Raconter ici la vie de votre personnage, ou tout simplement des moments clefs qui ont marqués sont existence. N'oubliez pas d'y insérer des détails concernant son apparence physique, mais aussi sur son caractère et ses goûts.

Découvrez la playlist Poppy life avec Placebo


Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie12
Birth

    Ma vie, de ma naissance à aujourd’hui, a toujours été menée par un but quelconque. Croyez-vous au destin ? Moi oui. Entendons-nous bien, quand je dis « destin », je ne parle pas de Dieu ni de quelques autres entités censées régir nos vies à nous pauvres créatures tombées du Paradis. Non, moi je parle de cette espèce de jeu dans lequel nous entrons quand la vie nous est donnée. De cette force contre laquelle on ne peut luter, tellement plus puissante que nous, qui mélange hasards et circonstances pour nous donner l’impression que notre vie est dût aux choix que l’on fait, alors que ces choix la mêmes nous sont dictés. Vous parlez de libre-arbitre, moi je dis que ça n’existe pas. La seule liberté qui nous est offerte, c’est d’aller à l’avant de son destin et de précipiter sa chute. Comme au jeu de l’oie, on peut les lancer les dés, mais toutes les cases nous les connaissons déjà, et une fois que l’on a fait son chemin, que l’on est arrivé au terme de la partie, alors on laisse sa place au futur joueur.
    Du moins, normalement.
    Pour ma part je fais partie de ses rares élus que l’on dit « immortels ». Je suis une vampire, coincée pour l’éternité dans un corps d’enfant et non, je ne l’ai pas choisi.
    Avant… avant ! J’étais une humaine bien sûr, comme tous, même si j’ai bien du mal à me rappeler cette période de ma vie : si courte !
    Je suis née en Autriche en 1926, dans un village dont le nom m’échappe, non loin de la capitale. Enfant bourge choyée, aimée, j’eus droit à tout ce que je désirais. Il me suffisait de pointer le doigt et j’obtenais en un clin d’œil l’objet de mes convoitises. J’étais belle, cela allait en ma faveur. Comme ma mère, j’avais ces sublimes mèches d’or et ces yeux bleus clairs, comme un ruisseau. Je possédais aussi une peau de bébé d’une pâleur superbe, douce, fraîche, soyeuse. Je resplendissais dans les bras de mes parents, que je dus pourtant bientôt partager avec une autre bambine, de deux ans plus jeune que moi. Ma petite sœur, Lawrence, dont je détestais la présence presqu’immédiatement. Elle et moi nous ressemblions comme deux gouttes d’eau, mais j’avais peur d’elle, peur qu’elle ne me vole ma place si confortable. Sa jeunesse m’obligeait à gagner en maturité, nos parents n’attendaient plus de moi que je sois une petite fille modèle, rôle attribué à ma sœur, mais que je devienne une grande et ravissante jeune femme à mariée. Je dus bien vite gagner en sérieux et perdre mon innocence d’enfant pendant que la sienne, grâce à moi, se prolongeait.
    Et j’avais horreur de cela.
    Les années passèrent, je dus continuer de supporter ma sœur. Etant des nantis, notre famille nous payait une éducation à laquelle beaucoup d’enfants à l’époque, dans mon pays, n’avait pas droit.


Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie10
Beat

    J’avais douze ans quand l’Anschluss arriva, en 1938. Hilter avait pris le pouvoir depuis 5 ans, nous avions longtemps entendu parler de ses « exploits » et nous nous doutions bien qu’un jour ou l’autre, il s’en prendrait à l’Autriche. Alimentation rationnée pour tout le monde, nous n’avions plus de la viande que le dimanche et la moitié de notre élevage bovin fut tué pour donner de la nourriture aux soldats allemands. Ma sœur et moi avions regardé défiler les hordes nazis dans la rue, réquisitionnant tout ce qu’ils pouvaient trouver et frappant à la moindre négation. L'Autriche, nouveau pion sur l'échiquier, devint "l'Ostmark"_ sous l’indifférence de la France et de l’Angleterre qui avait pourtant signé le Traité de Versailles. Mais ce n’était pas la première fois qu’ils ne levaient pas le petit doigt, et ce n’allait pas être la dernière…
    Un an plus tard, nous entrions en guerre. Battez-vous pour le Reich ! Battez-vous pour la race des vrais Hommes ! Criait le haut parleur installé sur la place centrale. La voix hurlait continuellement dans un accent dur, qui râpait les « r », loupait les « e », tranchait le « h ». Cette langue, nous dûmes l’apprendre aussi, ma sœur, mes parents et moi. Et malheur a celui qui osait faire entendre de la noble langue Autrichienne en présence des envahisseurs ! Il y avait un nouveau spectacle rue De la Croix qui leur était réservé. A cette époque les fusillades publiques étaient un divertissement de choix, et ma mère nous y emmenait souvent. Je me souviendrais toujours de mon père, à qui un soldat banda le visage avant de lui tirer une balle à bout portant. Et de la foule qui applaudit alors, des « hourras » criés avec gaieté. Et de ma mère qui s’évanouie sous le choc.
    Etait-ce vraiment de la joie que le peuple manifestait ? Ou un sursaut nerveux qui le poussait à ramper devant son bourreau ? C’est lors des guerres que l’on se rend compte de la vraie nature des gens. On a tous une facette de nous même que l’on ne souhaite montrer à personne… Un côté blanc et un côté noir, avide de violence, enfiévré à l’idée de mort, qui se précipite sur les cadavres tel un charognard. Prêt à vendre ses amis pour sauver sa peau, assoiffé de sang. Tout comme les vampires.
    Beaucoup de villageois furent emmenés durant les premières années. Emmenés car trahis. Laissez-moi vous donner un exemple. Il y a une race de papillons qui vit dans les montagnes qui expliquent bien ce que je veux vous dire. Les Rex Flammae, un petit papillon orange qui vole souvent en troupe. Lorsque l’essaim s’en va butiner, il accepte que d’autres papillons d’autres races se joignent à eux pour assurer leur sécurité. Mais lorsqu’un danger survient, ce sont ces papillons étrangers qu’ils ne préviennent pas et qui se font dévorer à leurs places…
    Les étranges étaient les juifs, les homosexuels, les handicapés. Le vieux boiteux qui servait au bar. La mère Stanley ; attardée mentale. Tous y sont passés, emmenés par des camions kakis recouverts de terre et de poussière vers des endroits dont on ignorait tout et pour cause : personne n’en ressortait vivant.


Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie13
Bite

    1941 fut l’année de ma mort… et de ma renaissance.
    Ci gît Poppy Avalon Enma Hamilton et sa sœur Lawrence Amsterdam Filia Hamilton.
    Nées respectivement le 15 décembre 1926 et le 2 avril 1928. Mortes le 24 février 1941.

    Cette inscription, vous la trouverez facilement au monument au mort du village où je suis née. Ils nous ont noté comme nous étions mortes à cause de la guerre, avec tous les autres combattants. Comme s’ils y avaient véritablement nos corps en dessous de la pierre glaciale.
    Une gamine de 15 ans et une autre de 13 ans disparues un matin de février sans que jamais personne ne les retrouve.
    Je n’ai pas retenu grand chose de notre enlèvement, si ce n’est le halètement terrifié de ma sœur qui me parvenait aux oreilles. Notre porteur était aussi silencieux qu’une plume, aussi rapide qu’un éclair. Il avait surgit dans notre chambre, nous avait bandé les yeux avec douceur avant de nous emporter.
    Il a mordu en premier ma sœur, et moi, yeux clos, je ne pouvais qu’entendre ses cris de douleurs. Il allait nous torturer, j’en étais certaine. Un soldat allemand en manque de meurtre, un homme sans pitié, un tortionnaire. Jamais plus je ne reverrais mes parents, ma maison, mes amis ! Je me mis à pleurer tandis que les idées les plus morbides se succédaient dans ma tête, quand une voix me chuchota, couvrant l’espace d’une seconde les glapissements de ma sœur :
    Ne pleures pas, petite humaine si fragile. Je t’offre l’éternité, n’est-ce pas là un beau cadeau ?
    Et ses crocs se logèrent dans ma gorge, plongeant mon corps et mon esprit dans le brasier des enfers…
    La douleur me sembla durer des siècles. Je tombais dans un vide, du haut d’une falaise. Mes membres se brisaient en milles morceaux sur les rochers, mon être entier explosait, se réduisant en miettes, se détruisant sur lui même. J’aurais voulu mourir mais j’étais toute entière accrochée à mon bûcher ! Je pouvais à peine respirer, sous peine de me mettre à hurler comme une démente ! Je voyais le monde immergé dans le sang. Tout ce qui m’entourait prenait une teinte pourpre à mes yeux.
    Il s’avéra qu’il y avait un vampire, prêt du village où je vivais, qui souhaitait reprendre un territoire depuis peu récupéré par un plus vieux confrère. Mais pour cela, il avait besoin d’aide. C’est bien connu, les enfants sont plus faciles à modeler et à influencer. Son choix se porta donc sur nous, les filles Hamilton. Bien nourries et bien éduquées, douées d’une bonne forme physique, nous risquions moins de mourir à la transformation…
    Je me réveillais quelques jours plus tard, plus en forme que jamais, d’une humeur massacrante, affamée, prête à me jeter sur n’importe quel être vivant et… enfermée.
    Dans une prison de métal ornée de pieux acérés.
    On m’avait séparé de ma sœur, qui était de l’autre côté du couloir, dans une autre cage. La mienne faisait environ deux mètres carrés. Je le sais, car j’ai eu tout le loisir de la mesurer vu le temps que j’y ai passé ! Apparemment le vampire qui nous avait fait naître avait très vite regretté son geste. Maîtriser deux jeunes vampires n’est pas une tâche facile, il l’avait compris... Voilà pourquoi nous nous retrouvâmes derrière les barreaux en attendant que l’on soit « calmé ». Du moins, c’est ce qu’il nous disait pour nous empêcher de nous jeter contre les barres d’argent, ce qui nous aurait tué à coup sûr vu notre jeune âge. C’était sa pomme de sang qui nous avait placé là, son maître ne pouvant pas non plus beaucoup s’approcher. Chaque soir et chaque matin, la jeune femme répondant au nom d’Alicia nous amenait de la nourriture, en général des humains assommés que nous tuions sans arrière pensée tant nous étions affamées. Et puis la nuit, notre créateur venait nous rendre visite et nous apprenait ce que nous devions savoir. Il n’entrait jamais dans la cage, se contentant de prendre une chaise et de s’asseoir à bonne distance. Il nous parlait calmement, nous observait, nous jaugeait. Je n’ai jamais sût son prénom. En sa présence, nous devions l’appeler Maître. Et celle qui dérogeait à la règle était privée de nourriture. J’eus donc tout le loisir de faire un régime amincissant durant les années passées enfermée car j’étais des plus rétives face à l’éducation qu’il nous dispensait. Je haïssais en silence cet être qui nous avait volé notre âme, qui nous avait privé de la lumière du soleil, nous enfermant dans l’obscurité et la solitude d’une vie sans intérêt… Ma sœur pleurait souvent. Moi pas. Mes larmes, je les refoulais, je les enfouissais au plus profond de moi, les transformant en colère, en force. Je désirais tellement m’enfuir que cela devint rapidement mon obsession principale. Ça et me nourrir. J’avais les nerfs à fleurs de peau, j’observais le moindre mouvement, entendais tous les sons, même la plus infime des respirations. Je guettais le moment qui me permettrait de m’échapper…


Dernière édition par Poppy A. Hamilton le Ven 12 Fév - 13:19, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeJeu 11 Fév - 18:54

Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie11
Battle
    Et ce moment arriva enfin ! Quatre ans plus tard. Quatre ans, oui ! Du moins, si je me fis au calendrier, car le temps passait si lentement que j’en avais perdu jusqu’à la plus petite des notions. Combien durait une heure, une minute, une seconde ? Peut m’importait de savoir puisque tout me paraissait s’étendre à l’infini.
    Notre Maître nous fit sortir une nuit, en silence et précipitamment. Nous n’osâmes pas nous enfuir immédiatement, nous étions encore trop hébétées pour y penser. Il avait l’air nerveux et sa fébrilité nous contaminait. Nous ne sûmes pourquoi qu’une fois arrivées dehors, lorsque nous arrivâmes face à une meute de loups-garous en furies. La lumière de minuit m’inonda, je n’avais jamais rien connu d’aussi bon. L’air frais m’avait tant manqué ! Je n’avais plus qu’une envie, me mettre à courir dans la forêt, sentir l’humus sous la plante de mes pieds, me jeter dans une course folle jusqu’à ce que la fatigue me prenne et que je tombe de sommeil. L’envie de liberté me frappait de plein fouet !
    Lorsque notre maître s’adressa à la meute, je compris que cette dernière n’allait pas se battre contre nous, mais avec nous. Le vampire avait rassemblé son armée. J’ignorais comment il avait réussi à les persuader de se battre à ses côtés, mais ils étaient bien là, six en tout, puissants, sombres comme la nuit même si certains avaient le pelage d’un brun plus clair. Lawrence et moi n’osions pas fuir, de peur qu’ils ne se mettent à notre poursuite. C’était trop dangereux, nous étions encore trop jeunes toutes les deux pour survivre face à un tel combat. Nous sommes donc rester ce soir là, et à la suite de notre maître, nous partîmes reprendre son territoire.
    L’ennemi nous attendait, ce soir là. A l’entrée d’une vieille bâtisse qui tombait en ruines. Quatre vampires anciens. Je saisissais mieux pourquoi il avait demandé de l’aide aux loups-garous, s’il n’avait compté que sur nous, nous n’aurions jamais survécu. Le premier, le plus proche de moi, était bien bâti. Le visage encadré d’une épaisse chevelure noire, ses yeux noirs également et rentrés dans leurs orbites m’observaient. Il surplombait la scène, assis sur la branche basse d’un pin à environ deux mètres du sol tandis que ses trois compères étaient restés au sol. Il y avait une femme parmi eux très belle. Elle avait un doux regard dont le vert était mis en valeur par l’éclat fauve de ses cheveux, attachés en une longue natte qui lui retombait sur la poitrine. Les deux derniers étaient semblables, des jumeaux sans doute. Ils avaient tous les deux l’air de s’ennuyer profondément et se tenaient en retrait, presque spectateurs à la scène qui se jouait. De mes yeux d’humaine je n’aurais jamais put remarquer ce que je viens de vous dire. L’obscurité était si totale, si silencieuse que même les oiseaux n’osaient plus faire un geste. En me transformant en vampire j’avais acquis des perceptions qui ne cessaient de me laisser perplexe, malgré que j’eusse tout le temps de m’y habituer. Mes reflexes s’étaient améliorés, j’étais devenue plus vive, plus rapide, plus forte. Capable d’écouter et d’entendre presque tous les sons, même les plus infimes, des bruits qui d’ordinaire me seraient restés inconnus. Mon apparence en revanche n’avait pas changé d’un poil, et c’est ce qui me tracassait le plus. J’avais quinze ans lorsque j’avais été transformé, et je m’attendais encore à grandir, à prendre des formes plus féminines qui puissent attirer sur moi les regards des hommes... Mais le vampire m’avait dit que jamais plus je ne changerais d’apparence, et cette terrible nouvelle m’avait laissé sous le choc. Je resterais donc enfant pour toute ma vie ? Pour toute l’éternité ? Jamais je ne connaîtrais l’amour, car personne ne voudrait tenter l’aventure avec une petite fille !? Cela me révoltait, j’aurais voulu pleurer mais j’en étais incapable. L’heure n’était pas au chagrin.
    Le conflit fut rude et sanglant, mais rapide. Mon premier combat, ma première blessure, mon premier meurtre. Ma sœur, moi ainsi qu’un jeune loup furent chargées de nous occuper de la femme tandis que le reste de la meute s’occupait des jumeaux et que mon maître se chargeait du leader. Il voulait régler ça en tête à tête, cela me paraissait normal et je me fichais bien de savoir s’il survivrait ou pas.
    Avant de se jeter l’un sur l’autre ils échangèrent quelques paroles d’humeur légère, comme deux personnes dialoguant dans un parc. Mais c’était tout autre, car lorsque la rixe s’engagea, le monde disparut dans un amas de cris colériques, de sang, de hurlements.
    Je me jetais sur la femme, la mordant et la frappant au hasard. Elle renvoyait les coups, bien sûr, et elle visait déjà mieux que moi. Mais nous avions l’avantage du nombre. Le loup, au prix de nombreux efforts et de ruses, car il me semblait qu’elle savait parfaitement ce que nous avions en tête, parvint à la saisir au cou, ce qui l’immobilisa. Il me laissa la décapiter et ma sœur la démembra. Nous avions été bien éduquées, nous savions parfaitement comment tuer un vampire. Une demi-heure plus tard, notre camp vainqueur envoyait au bûcher les restes sanglants de nos ennemis. Un des jumeaux avait pris la fuite mais tous les autres étaient morts. Notre maître exultait de joie…

Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie16
Blindness
    Ma sœur et moi nous enfuîmes quelques jours plus tard, lorsque l’occasion se présenta enfin. Le vampire qui nous avait donné naissance nous avait apparemment jugé digne de confiance après l’affrontement et nous avait laissé sans surveillance le temps d’aller chercher une proie dans un village avoisinant, emmenant avec lui sa fidèle pomme de sang.
    Nous n’en attendions pas plus, nous prîmes aussitôt la poudre d’escampette, bien décidées à ne jamais retomber entre ses griffes.
    Nous avons traversé la frontière, quittant l’Autriche et ne voulant d’ailleurs plus jamais y remettre les pieds. Nous sommes arrivées en Allemagne mais n’avons pas voulu nous y attarder à cause du climat de guerre froide qui y régnait. A l’époque le pays était coupé en deux et la circulation n’était pas facile. Personne ne se méfiait cependant de deux aussi ravissantes petites filles, et nous le traversâmes sans encombre. Ah, quand je dis sans encombre, j’omets de vous dire que deux frères lycans se sont joints à nous lors de ce périple. Dorofei et Dimitri. Ma sœur les a rencontrés alors que j’étais partie nous chercher de quoi nous nourrir. Nous nous étions arrêtées prêt de Mayence et nous étions sur nos gardes plus que jamais. Quelle surprise quand je suis revenue ! Voilà qu’elle discutait paisiblement avec deux adolescents. Je devinais immédiatement leur véritable nature, mon odorat m’indiquait : danger ! Je les humais, d’abord de loin, puis ils sentirent ma présence et se transformèrent en grondant en deux énormes loups gris, près à se jeter sur moi. Ma sœur ne cilla même pas, elle les calma tandis que je me rapprochais, leur expliquant qui j’étais. Ils ne l’avaient pas attaqués car elle n’était encore qu’une enfant, mais si nous avions été adultes, ils ne nous auraient jamais laissé respirer plus longtemps. Nous étions sur leurs territoires depuis que nous avions dépassés Francfort-Sur-le-Main, et ils nous avaient pistés sans même que nous nous en rendions compte. Ils ne reprirent forme humaine qu’une fois que je fus face à eux, mais je leur cachais ma peur sous un petit sourire que je voulais enjôleur. Je me présentais, mon regard ne quittant soudain plus le plus jeune des deux, celui qui répondait au doux nom de Dorofei… mon cœur s’envola à sa vue, il me semblait soudain qu’un autre monde s’était créé rien que pour nous deux, dans lequel personne d’autre ne pouvait intervenir.
    Ce fut mon premier amour, mais qui resta secret. Dorofei ne s’intéressait nullement à une fille aussi jeune que moi mais Dimitri, lui, devint la pomme de sang de ma sœur, fidèle chevalier servant prêt à se jeter d’une falaise pour ses beaux yeux… Une fois de plus la jalousie, qui jusqu’à maintenant s’était quelque peu tue, remontait en moi. Plus féroce que jamais.
    Une dizaine d'années plus tard, après avoir longtemps vadrouillé dans les pays de l’Est, nous arrivâmes à Paris, petit groupe hétéroclite et perdu, mais où chacun avait un rôle. Dimitri paraissait être suffisamment âgé pour travailler, c’est lui qui enchaînait les petits boulots pour nous permettre de nous loger car les nuits à la belle étoile commençaient sérieusement à nous taper sur les nerfs et nous étions de moins en moins présentables. L’argent qu’il récoltait en livrant le journal dans la rue et en jouant le portier à longueur de journée, nous donnait l’occasion d’acheter des vêtements chauds. Lawrence qui était douée en dessin vendait, accompagnée de Dorofei, des portraits sur les bords de la Seine. Un autre moyen d’obtenir de l’argent, même si nos récoltes étaient des plus maigres. Nous étions considérés comme des enfants de la rue et personne ne s’intéressait suffisamment à nous pour nous demander nos papiers ce qui était un problème de moins à régler. Moi j’étais chargée de nous trouver de la nourriture et de quoi sustenter les chaleurs lunaires de nos chers amis lupins. A choisir j’aurais préférer vendre des dessins… Le soir, nous dormions dans les squares où les vieux immeubles, nous serrant contre la peau chaude de nos « amants » respectifs.


Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] Partie17
Blood

    Il y avait une autre meute à Paris. Une meute beaucoup moins accueillante que Dorofei et Dimitri, et qui supportait mal la présence de deux autres lycans sur son territoire. Surtout si ces derniers étaient ouvertement alliés à des vampires.
    Je ne m’étalerais pas sur ce sujet, ce fut un moment de ma vie dont j’ai horreur de parler. L’Alpha tua ma sœur, sa pomme de sang et Dorofei, ma moitié, mon âme, mon aimé. Moi, je les avais laissé tous les trois à l’immeuble où nous passions la nuit, parcourant les bars à la recherche d’une proie pour me rassasier. J’ai échappé au carnage, mais ce n’était qu’un coup de chance. L’attaque devait être prévue depuis des mois pour avoir été aussi bien orchestrée. Ils n’avaient absolument aucune chance, à trois contre douze, pourtant aujourd’hui encore je me dis que si j’avais été là… mais c’est trop bête, car si j’avais bel et bien été présente ce soir funeste je serais morte, moi aussi.
    Le cœur déchiré, l’esprit en deuil et emplie de douleur j’ai pris la fuite, encore une fois. Je disparus de Paris, mes larmes semblaient intarissables. Mon être entier hurlait, me criant vengeance. Je voyais le visage de Dorofei partout, je m’imaginais sa fourrure la nuit, entendais sa voix, sentais sa peau. J’avais mal à en mourir. Je voulais mettre fin à mes jours, ne plus jamais revenir, ne plus jamais m’attacher à quiconque.
    Je me terrais dans une forêt, ne me nourrissant plus. La fatigue s’empara de moi, le chagrin, la faim et la privation de nourriture me rendait de plus en plus sauvage, moins lucide, plus agressive. Plus dangereuse encore que je ne l’avais jamais été jusque là. C’est seulement au bord de la perte de conscience qu’alors je plongeais mes gencives dans les veines d’un humain…
    Dans la région où je vivais, on ne tarda pas à se rendre compte des disparitions régulières. On crut à un monstre, une sorcière peut être, un suppôt de Satan à n’en pas douter. Les rumeurs disaient que la forêt était hantée, ce qui n’était pas totalement faux. On m’envoya des prêtres, des mercenaires, des soldats. Seuls les prêtres parvinrent à me blesser, mais ils ne purent jamais s’en vanter. Aucun des émissaires ne revint vivant, je m’en assurais personnellement. Tuer me passait le temps, j’en oubliais presque ma peine. Presque seulement. La solitude me détruisait intérieurement. Je me souvenais de ma sœur et de l’amour que Dimitri lui portait. Cette fille que j’avais toujours jalousé avait eut tout ce que moi, j’aurais voulu. Même morte je la détestais. Et puis, il y avait cette absence dans mon cœur que je ne parvenais pas à combler…
    Ma vie ainsi dura huit ans, durant lesquels je pris le temps de lécher ma plaie.
    Jusqu’à ce qu’un jour…
    -Bonjour.
    -Bonsoir, répondis-je à l’humain.
    Il s’était aventuré dans la forêt quelques heures plus tôt, partant courageusement à ma recherche. Un nouveau jouet qui croyait encore avoir le pouvoir de m’éliminer. Mais il allait finir entre mes crocs, ce n’était qu’une question de minutes. Si je l’avais laissé approcher, ce n’était que pour m’amuser davantage… pour qu’il puisse voir le visage de celle qui allait mettre fin à sa vie.
    Je me laissais tomber gracieusement au sol, quittant les ramures de l’arbre où je m’étais installé. Je me retrouvais face à un homme d’une vingtaine d’année. Il était plus proche que je ne l’avais pensé, je n’avais pas assez été attentive, je le croyais à quelques mètres alors qu’en réalité il était juste au pied du tronc.
    Il m’observa en silence, et je fis de même, un sourire mauvais aux lèvres. Il était indéniablement beau. D’une beauté sage, discrète, féline et hypnotisante.
    -Tu es la sorcière ? Me demanda t’il d’une voix où ne perçait aucune trace de frayeur.
    Je continuais de le détailler, surprise de ne pas entendre son cœur s’affoler. En voilà un bien téméraire, songeais-je.
    -Je ne suis pas une sorcière.
    Je lui adressais un clin d’œil, et le temps d’un battement de cils, je fus sur lui. Mon menton frôlant sa peau. Je dévoilais mes crocs mais ne les plongeais pas immédiatement, suçotant déjà ma proie, comme l’aurait fait un enfant avec une paille. Ce que j’étais, du moins physiquement. Je caressais l’arrête de sa mâchoire, m’imprégnant de son arôme. Il sentait terriblement bon…
    -Pauvre, pauvre petit homme. Je ne suis pas une sorcière, je suis celle qui te fera fermer les yeux pour l’éternité. Faible créature, tu vas mourir pour me nourrir. Tu es tellement à plaindre. Chuchotais-je à son oreille.
    Je fis mine à nouveau de planter mes crocs, je le sentis se tendre sous moi, mais j’en voulais encore plus. Je voulais qu’il ait peur, je voulais le voir terrifier. Mes doigts passèrent dans ses cheveux en bataille couleur d’ébène. Je le regardais d’un air aguicheur et me surpris soudain à aimer ses yeux verts….
    -Toi aussi. Répliqua t’il finalement.
    Interloquée, je me relevais et m’éloignais de lui en quelques bonds élégants mais précipités. Moi aussi ? Comment ça « moi aussi » ? C’était le premier à me parler sur ce ton, le premier même à m’interpeller sans crainte. Que manquait-il dans son petit cerveau pour qu’il ait à ce point envie de mourir !? Perturbée, je me mise à faire les cents pas entre les arbres. Qui était-il ? Etait-il venu dans la forêt pour me tuer ? Ou pour une autre raison… ?
    Je ne le quittais pas des yeux alors qu’il se relevait, le visage toujours aussi impassible. Il m’agaçait à un tel point ! Et je ne comprenais pas pourquoi je ne l’avais pas encore tué. Il me suffisait d’une petite pression sur son artère… il était si faible, pourquoi ne l’attaquais-je pas ? Je sifflais de mécontentement.
    -Tu ne me fais pas peur…
    Un silence.
    -Je suis sûr que tu n’es même pas méchante.
    Il se rapprocha de moi et je ne bougeais pas. Il dégagea sa gorge, s’offrant à moi. S’en était risible.
    -Tu peux me mordre si tu veux, mais dans ce cas fais le en amie. Ne me tue pas, j’ai une meilleure idée. Demain, je reviendrais et tu pourras à nouveau t’alimenter. Les gens au village, s’ils me voient revenir croiront que je t’ai chassé et ne viendront plus t’embêter. Et chaque jour, tu m’attendras pour boire à mon cou. Tu n’auras ainsi plus besoin de tuer et on cessera de te voir comme un monstre…
    Méfiante, je l’immobilisais au sol. Peut être qu’il voulait vraiment que je le morde, ce pauvre idiot, mais peut être aussi que c’était un piège pour que je m’approche… et alors, un pieux d’argent planté dans mon cœur et ma vie s’achevait.
    Je m’abreuvais de lui, mais comme il le désirait, je ne le tuais pas. C’était la première fois que je laissais une proie vivante, et à sa demande qui plus est. Il repartit ensuite sans dire un mot et je remontais dans mon arbre, encore incrédule.
    Pourtant il tint parole. Le lendemain à la même heure il m’attendait, souriant. Je l’accueillis avec mauvaise humeur, furieuse de voir que je ne lui inspirais aucune frayeur.
    Je bus à nouveau son sang, et tout comme la veille il retourna ensuite au village.
    Une routine s’installa peu à peu, et je me pris malgré moi à l’apprécier. Nos discussions qui au début ne s’arrêtait qu’à quelques mots finirent par nous prendre des heures. Il s’appelait Ethan, c’était le fils d’une femme capable de lire dans les pensées, et de ce fait tout le monde la croyait folle. Mais lui aussi avait hérité d’un don. Il pouvait déterminer la position de n’importe qui, n’importe quand, à partir d’un nom ou d’un objet appartement à cette personne. C’est ainsi qu’il me retrouvait dans la forêt, grâce à un bout de tissus qu’il avait trouvé par hasard et qui m’appartenait. Un sorcier donc. Mon intérêt fut immédiatement piqué au vif dès que la nouvelle tomba. Il avait le sang délicieux, et avait apparemment décidé de s’offrir corps et âme à mes dents aiguisées pour sauver des innocents. Je voulais faire de lui ma pomme de sang, mais j’hésitais encore… Je ne voulais pas le faire souffrir, j’ignorais totalement les effets du lien, même si j’y avais déjà été confronté lorsque ma sœur avait fait de Dimitri sa petite pomme d’api… Il y avait aussi cette drôle de chaleur que je sentais naître en moi et enflée à mesure que les moments de nos retrouvailles arrivaient. Je ressentais une certaine impatience à l’attendre, et une morosité lorsqu’il n’était pas là. Il me racontait des histoires, me couvrait de gentillesses sans raison apparente et me rendait chaque jour un peu plus dépendante de lui. Je tombais terriblement amoureuse du moindre de ses sourires…


Dernière édition par Poppy A. Hamilton le Jeu 11 Fév - 20:03, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeJeu 11 Fév - 18:55

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Believe

    Je finis par lui parler de la possibilité de faire de lui un servant humain. A ma plus grande surprise, Ethan accepta. Je m’étais attendue à ce qu’il rechigne, qu’il me rejette, qu’il m’abandonne. Et voilà qu’il tenait à moi, finalement. Lui aussi. Je procédais donc à la transformation, ce qui ne fut, somme toute, pas grand chose. Juste un petit peu de venin et l’affaire était close. Ethan m’appartenait, j’étais décidée à le garder jalousement. Je l’aimerais toujours, tant que nous serions ensemble. Je l’aimerais comme un protecteur, un gardien de mon cœur, comme un doux baume sur mes blessures.
    Je décidais ensuite de repartir. J’avais enfin réussi à oublier, il me semblait que ma présence dans ces lieux n’avait plus aucune utilité. Comme si j’avais attendu tout ce temps, ces années mêmes, comme si je savais qu’un jour ou l’autre Ethan allait apparaître… à présent, je ressentais le besoin de m’en aller, de voyager à nouveau…Mais cette fois je ne serais plus seule.
    Ethan se chargea de nous acheter les billets de bateaux, bien que je répugnais à monter dans une chose capable de me noyer. J’avais le mal de mer, en effet, et chaque mouvement de proue se répercutait dans mon estomac qui ne manquait pas de me faire part de ses protestations… Nous étions en route pour l’Angleterre. Ce qui avait motivé notre choix ? L’instinct sans doute. On racontait tellement de choses au sujet de cette île mystérieuse. Outre qu’il y pleuvait tout le temps, il y avait apparemment pas mal de créatures surnaturelles. Plus que nul part ailleurs. Je voulais voir ça de mes propres yeux.
    Le voyage sur le bateau fut, comme je m’en doutais, absolument atroce. Je vomissais tripes et boyaux par dessus bord, rendue blême par le malaise. Je fus bien contente lorsque nous arrivâmes à Brighton, première ville anglaise dans laquelle nous dormîmes.
    Nous avons longés la côte un moment, profitant du paysage tout simplement magnifique de la mer qui venait se jeter aux pieds des falaises en écumes bouillantes, des mouettes dont les cris portaient incroyablement loin grâce au vent. Il me semblait que j’aurais pus rester toute ma vie à cet endroit. Je me vidais de mon passé, nettoyais le sang sur mes mains d’enfants, m’acceptant enfin pleinement. J’avais peut-être l’apparence d’une petite fille mais en 84 ans d’existence j’avais largement eut le temps de mûrir et à présent c’était une femme qui parlait en moi.

    Maintenant je vis dans un petit trois pièces à Londres, en compagnie d’Ethan. Je viens de vous raconter ma vie, mes larmes. Je sais que vous ne regarderez plus jamais de la même façon cette petite fille que vous croisez chaque soir dans la rue… Je me suis réveillée voilà plusieurs heures et j’observe derrière les rideaux le soleil se coucher. Une nouvelle nuit se lève sur Londres, la danse des vampires va commencer. Serez-vous des nôtres ?



Certaines parties de cette histoire,
notamment dans le chapitre 2 sur
le passage des Rex Flammae, ont
été directement inspirée d’un livre :
Le Rapport de Brodbeck. Le reste a
été entièrement tiré de mon
imagination.
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeJeu 11 Fév - 20:27

voila =DD il me semble avoir terminé :) je suis désolée j'ai changé de fiche de présentation en cours de route mais je me suis permise de garder la validation de code de Asher Embarassed j'espère que tout ira bien et que je n'ai pas fait trop de fautes Wink
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Asher L. Blackstone
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeSam 13 Fév - 0:16

    bienvenue Ou plutôt re-bienvenue XD

    Eh bien écoute euh...je n'ai rien de particulier à dire XD Si ce n'est que je peux te valider !

    En plus t'as choisis la bonne période historique pour attirer mon attention XD *SBAF*
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeSam 13 Fév - 1:17

    bienvenuuuuue ma Poppy chériiiiiiiiie hug

    Asher tes gifs... 019
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitimeSam 13 Fév - 13:15

merciii slurp slurp
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MessageSujet: Re: Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK]   Poppy {{ AMAZING GRACE }} [OK] I_icon_minitime

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